Historique
L’association des Amis pour le Développement Rural de l’Inde du Sud est créée par Anne-Françoise Steimer, Lily Amirtham et Pierre Reymond en 1992 au Mont-sur-Rolle (village du canton de Vaud situé entre Lausanne et Genève). Arun Amirtham participe également au projet en tant que secrétaire.
La mission originelle des cofondateurs est d’apporter un soutien financier et structurel depuis la Suisse aux populations campagnardes de la province du Kerala (sud de l’Inde) et notamment de venir en aide aux familles défavorisées, aux personnes âgées, aux veuves, aux femmes battues et plus généralement à toute personnes en réinsertion sociale ou professionnelle.
De là est née l’idée de la fondation d’une école de couture pour jeunes filles «Palma House» ainsi que d’un home pour seniors «Anbu Nilayam» sur un site commun. Dans ce but, toutes sortes d’initiatives sont alors mises en œuvre et les rentrées d’argent aidant, le groupe parvient à achever la construction et superviser le démarrage des deux activités. Du personnel est formé et assure le suivi sur place.
Par la suite et pour des questions d'organisation (présence, logistique et contrôle sur le terrain), la gestion du centre de couture est confiée à l’ONG local PWDS et le projet est rebaptisé PWDI (Palma Women’s Development Initiative).
En 2011, une nouvelle équipe, enrôlée et présidée par Asha Simpson (fille de madame Amirtham), prend le relais et poursuit les actions entreprises jusqu’alors. Fort de ce renouvellement et de la dynamique insufflée, des adaptations sont apportées dans la manière de récolter des fonds (appels aux dons, ventes d’articles confectionnés par les couturières, cours de cuisine indienne, soirées-spectacles, etc.) et dans la façon d’informer les - futurs - donateurs (envoi d’une newsletter bisannuelle).
Depuis sa création et au cours de ces 21 années d’existence, la plupart des objectifs de l’association ont été atteints et bien d’autres ont ainsi pu être envisagés.
De nombreuses jeunes femmes ont pu, grâce à un apprentissage rigoureux et qualitatif, trouver du travail et par conséquent une situation stable et autonome pour soit vivre par leur propres moyens soit se marier selon les conventions de la société indienne (système de dots).
La capacité d’accueil de la résidence pour personnes âgées est à ce jour encore relativement limitée aux vues des demandes mais des améliorations pourront être apportées dans le futur.